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Bienvenue à tous, élèves, parents, professeurs, curieux et amoureux des arts et de la culture...
Chroniques et interviews réalisées par les élèves de la 3ème ARTS suite à leurs rencontres avec des oeuvres, des artistes, des diffuseurs dans le domaine de la danse, des arts plastiques et de la musique. Ce projet est mené par le professeur documentaliste et le professeur d'arts plastiques.
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Par classe des arts le 27 Octobre 2020 à 23:39
Pour la première séance, la consigne était simple : dessiner le corps humain en respectant les proportions à travers différents exercices.
Le premier exercice étant de tracer un « bonhomme bâton » en suivant la chronologie du dessin réalisé par Mme Atry qui nous permettait de construire le corps humain de manière proportionnée.
Le second consistait à refaire l’exercice de mémoire tout en respectant la chronologique des différentes étapes.
Pour être franc, je n’ai pas particulièrement adoré ces deux exercices, même si je comprends leur intérêt pour les exercices suivants, tout simplement parce que je les ai déjà réalisés en sixième en cours d’arts plastiques.
Par ailleurs, j’ai adoré les deux suivants où nous devions modifier les proportions. Ils nous ont permis d’ouvrir notre imaginaire et de créer nos propres personnages, humains disproportionnés.
Pour ma part j’ai créé Greg, une sorte de monstre, aux jambes et aux bras parfaitement disproportionnés. Cette partie de l’atelier était très divertissante et tout le monde en profitait montrer son personnage à son voisin. J’en garde un très bon souvenir.
Pour conclure, je pense que ces différents exercices nous ont permis d’apprendre beaucoup de choses sur les proportions humaines, même si je dois l’avouer, je n’ai pas réellement réutilisé ce que j’ai appris pendant cette séance pour améliorer mes croquis de la deuxième.
D’ailleurs, parlons-en de la seconde séance ! Nous avions pour consigne d’observer et de dessiner nos camarades en pieds* (*en entier) qui posaient les uns après les autres.
Des contraintes au niveau des consignes, du temps et des outils nous étaient imposées pour chaque dessin. En effet, le but n’était pas de faire un dessin très poussé, mais plutôt de capter la pose, d’aller à l’essentiel, de regarder les directions, les espaces vides, les proportions et donc de dessiner juste.
Nous avons au total réalisé une quinzaine de dessins, je ne pourrai par conséquent pas tous vous les présenter. J’ai donc choisi ceux qui me semblaient les plus intéressants.
Nous avons commencé par dessiner Juliette, qui nous a fait un merveilleux dab. Pour ce premier dessin, nous devions la dessiner en commençant par son « squelette ». Pour finir, nous devions dessiner le contour et l’épaisseur du corps. J’ai beaucoup aimé ce premier dessin, la pause était amusante et j’étais assez satisfait de mon croquis (qui plus est mon tout premier dessin de pause).
Par la suite, Emma est passée. Cette fois-ci, nous devions la dessiner sans regarder notre feuille (oui, c’était dur). J’ai été assez déçu de ne pas pouvoir dessiner « correctement » sa pose « boule », qui me semblait très intéressante. Mais j’ai par la suite compris que cet exercice permettait de nous faire comprendre qu’il était important de bien regarder son modèle lorsqu’on dessine d’observation (à moins que je n’aie tout compris de travers). C’est juste dommage que la pause d’Emma ait dû être sacrifiée.
Pour ma part, l’un de mes dessins les plus réussi a été celui de Louis, pour lequel la consigne était de ne pas lever notre outil de dessin.
Pour finir nous avons dû tenter de retranscrire le corps en mouvement et le déplacement.
Nous avons réfléchi aux différentes manières de traduire l’impression de déplacement sur une image fixe puis nous avons visionné des diapositives :
Dans le monde scientifique, Etienne Jules Marey s'intéresse au phénomène de décomposition du mouvement. 24 appareils photographiques se déclenchant à intervalles proches et réguliers ont permis de voir et d’étudier la décomposition du mouvement affichant ainsi les différentes positions du sujet durant son mouvement humain ou animal.
Notamment, dans le « galop de Daisy » Marey a prouvé qu’à un moment du galop aucun membre du cheval ne repose sur le sol.
En 1883, il invente le fusil photographique (c’est la naissance de la chrono-photographie) qui permet de capturer 12 images par seconde et amène doucement vers le cinéma.
Dans le monde artistique, même si l’on ne connaît pas leurs intentions, les premiers artistes dans la grotte de Chauvet dans leur représentation de félins, les variations de taille, de positionnement, la répétition et les superpositions donnent une impression de mouvement.
Chez les futuristes italiens dans les années 1910, qui appréciaient particulièrement l’énergie, la force et la vitesse du monde moderne, Umberto Boccioni par exemple avec son œuvre « formes uniques dans la continuité de l'espace » l’homme en mouvement (en Français), allonge les formes à l’arrière de sa sculpture pour lui donner, plus que du mouvement, de la vitesse.
Giacomo Balla lui dans « dynamisme d’un chien en laisse » (1912) donne la sensation de mouvement au moyen de la répétition de la forme.
Et pour finir, nous avons également étudié le cas de Keith Haring, qui lui dessine des traits autour des zones en mouvement de ses personnages, comme dans la bande dessinée quand on voit un personnage ou animal qui bouge ou qui coure par exemple.
Franchement, j’ai…expérimenté on va dire… J’ai réalisé quatre dessins, plus ou moins convaincants, mais j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à tester différentes techniques et effets (décomposition, superposition…) sur cet exercice.
Au niveau du matériel utilisé, j’ai commencé au crayon, mais je me suis rendu compte qu’un feutre fin noir ferait mieux l’affaire. J’ai également pu tester le fusain (j’ai vraiment adoré celui-là), qui offre un rendu très intéressant et offre de nombreuses pistes à explorer comme le flou... . Enfin, j’ai utilisé de la gouache : je n’ai pas vraiment trouvé un intérêt incroyable à l’utiliser pour dessiner les élèves statiques mais elle était en contrepartie très utile pour les personnages en mouvement.
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Par classe des arts le 17 Octobre 2020 à 17:28
New York, 1943. Linus, jeune livreur de fruits et légumes, apporte chaque semaine des oranges chez un vieux monsieur bien singulier, qui vit dans un grand appartement aux murs totalement blancs. Un homme au nom étrange, Piet Mondrian, peintre de son état, habite là. Pour Linus, une porte s'ouvre sur un monde complètement inconnu.
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